Trois documents rédigés par l’équipe du docteur SIMON
pour les parents, les fratries et les  jeunes enfants

Lorsqu’un jeune est atteint d’anorexie mentale, les proches et parents se retrouvent rapidement confrontés à une cascade de problèmes qui déstabilisent peu à peu l’équilibre familial et les membres de la fratrie sont également frappés de plein fouet par les bouleversements du quotidien de la famille….
A partir d’échanges organisés avec les familles sur les incidences de l’anorexie sur les relations familiales le docteur Yves SIMON , psychiatre belge réputé et directeur du programme anorexie/boulimie à l’Université Libre de Bruxelles en a tiré avec Isabelle Simon-Baïssas trois documents qui pourront particulièrement intéresser les parents pour aborder ces questions dans le cercle familial.

 

Guide pour les parents ( 83 pages )

« Anxieux et focalisés sur le traitement, les parents ont le sentiment de les délaisser et de ne plus être capables de répondre aux besoins de leurs enfants comme ils le faisaient auparavant.
Ils sont conscients des difficultés de la fratrie, mais dans un souci de protection disent avoir des réticences à aborder le sujet du trouble alimentaire. Ainsi, les parents demandent à être soutenus pour informer leurs enfants et pour exercer au mieux leurs compétences parentales dans le cadre particulier et difficile d’une maladie potentiellement grave et de longue durée « .
Ce guide pour les parents a pu être créé grâce au soutien du Fonds Houtman (ONE) et de l’association Miata.

LIEN VERS LE GUIDE POUR LES PARENTS

2. Guide pour la fratrie ( 89 pages )

« Une chose est sure : votre sœur souffre et éprouve une grande détresse, mais nous savons que sa maladie a aussi bouleversé la vie de vos parents et la vôtre. En tant que frères et soeurs vous devez faire face, du jour au lendemain, à de nombreux changements auxquels il n’est pas simple de s’adapter. De plus, il est par moment difficile pour vous de comprendre les émotions intenses et parfois contradictoires qui vous submergent. Comme tous les frères et les sœurs dans votre cas, vous êtes inquiet(e)s et vous regrettez la vie que vous aviez avant l’arrivée de la maladie.
Lorsqu’on ne comprend pas une situation ou lorsqu’on a des problèmes, cela soulage d’aller se confier à un proche. Généralement, le simple fait d’en parler apporte du réconfort.
Mais les troubles alimentaires sont des maladies peu fréquentes et qui touchent seulement un petit nombre de personnes. Elles sont donc mal connues et souvent vos amis ne peuvent pas comprendre vos difficultés. Par ailleurs, vous hésitez peut-être à vous confier à vos parents, car vous craignez de leur donner des soucis supplémentaires….. »

ACCES AU GUIDE POUR LA FRATRIE ( au format pdf )

 

3. Guide pour les jeunes frères et sœurs ( 35 pages )

« Une maladie sérieuse, telle qu’un trouble alimentaire a des répercussions sur tous les membres de la famille. Les frères et les sœurs de l’adolescent(e) atteint(e) n’échappent pas aux bouleversements de la vie quotidienne consécutifs à la survenue de la maladie et ils s’inquiètent de la situation. Souvent, les parents expriment leur difficulté à parler du trouble alimentaire avec leurs autres enfants, et particulièrement avec les plus jeunes. Ils s’interrogent sur ce qu’il est possible de dire sans blesser, ni tourmenter et souvent, les questions restent en suspens. Il est naturel de vouloir protéger ceux que l’on aime. Pourtant, un enfant, même en âge préscolaire, a besoin de réponses à ses interrogations. Il est, dès son plus jeune âge, sensible aux changements qui surviennent dans son entourage. »

ACCES AU GUIDE POUR LES JEUNES FRERES ET SOEURS – format pdf

Ces documents proviennent du
CENTRE HOSPITALIER « LE DOMAINE – U.L.B. – ERASME »

Une association de Centres publics d’Action Sociale du Brabant Wallon
avec l’Université Libre de Bruxelles pour gérer :
• un Centre Hospitalier Psychiatrique et des consultations spécialisées,
• des Habitations Protégées,
• un Centre Thérapeutique de Jour pour les troubles alimentaires
de l’adolescent,
• deux Services à Domicile pour les adolescents et la coordination
des soins psychiatriques.